Site officiel de la commune de Sébazac Concourès

Présentation

Un peu d’histoire…

La présence humaine sur la commune de Sébazac-Concourès est attestée depuis 100000 ans avec le site exceptionnel du Rescoundudou à Onet l’église. Les fouilles ont permis de découvrir les restes d’un enfant néandertalien et de nombreux outils. L’homme installé à proximité d’un point d’eau s’adaptait à un climat plus froid que de nos jours. Les traces humaines sont ensuite rares jusqu’au chalcolithique. Une douzaine de dolmens datés de cette période (environ 5000 ans avant aujourd’hui) parsèment le causse. Ces sépultures collectives représentent des croyances disparues et sont, à ce titre, des monuments à protéger et très fragiles. L’âge du fer, il y a environ 800 ans, offre peu de vestiges. Un oppidum (« village gaulois ») a été repéré près de Flars et des tumuli (sépultures individuelles), tertres de terres, sont observés sur la commune. Comme dans les époques précédentes, la nature offre les ressources nécessaires, le calcaire et la terre, à la construction de ces repères religieux et paysagers. Arrive alors la romanisation de la commune qui se fait discrètement. La période gallo-romaine a laissé des traces ténues mais importantes : le nom du village « Sébazac » dont le suffixe ‘ac’ pourrait avoir des racines latines, de nombreux fragments de tegulae (tuiles) qui démontrent un habitat dispersé. Par exemple, un habitat a été trouvé à Gajac ou encore une bergerie près de Concourès. Le Moyen-Age est davantage présent dans notre environnement.

Le haut Moyen-Age (il y a 1000 à 1500 ans) nous a laissé deux nécropoles, l’une aux Igues qui est visitable et une autre à Gajac. Cette double présence est rarement attestée sur une même commune et montre la complexité de la construction de cet espace géographique. Les tombes de cette période sont aussi construites en calcaire en lien direct avec l’environnement naturel. Des textes attestent la présence d’un château pour Sébazac ou Gajac mais leur emplacement exact reste un mystère. L’église de Concourès est un bel exemple de la ferveur religieuse de cette époque et certaines parties sont datées de l’époque romane.
L’existence du village de Sébazac se retrouve dans des chartes médiévales et Concourès offre de nombreux vestiges de la fin du Moyen-Age et de la Renaissance. La fontaine des Igues ou le puits de Gajac sont les monuments les mieux conservés de cette période. Fontaine, puits ou citerne montrent l’importance de l’eau, source de vie et affirmation d’un pouvoir et encore une adaptation de plus en plus élaborée de l’homme à son environnement.

Ainsi, le patrimoine de la commune, particulièrement riche et varié, nous rappelle que la présence de l’être humain dans cet espace particulier qu’est le Causse Comtal raconte une relation étroite et évolutive entre les hommes, leurs croyances et un environnement naturel.
Remerciements à Monsieur Daniel Pélissier du club d’archéologie

 

Sébazac-Concourès aujourd’hui …

 

A l’origine, petit village du Causse comtal à vocation agricole : polyculture, élevage bovin, viande et lait, ovins pour le lait de brebis destiné au fromage de roquefort dont la première phase d’élaboration est réalisé, encore aujourd’hui, à Sébazac, où est implanté la laiterie principale de la cave Gabriel Coulet. La commune compte 22 exploitations agricoles.
La commune de Sébazac-Concourès comprend trois villages :

  • Sébazac le bourg
  • Onet l’Eglise
  • Concourès

​et deux hameaux

  • Gajac
  • Mézeilles

Le village de Concourès constitue une particularité unique, tout au moins très rare. Le territoire du village (900 ha) est enclavé dans le canton de Bozouls et séparé de Sébazac par les communes de La Loubière et de Rodelle. En 1789 l’assemblée constituante s’efforce de donner une organisation territoriale cohérente : en fonction des usages, des pratiques, de la foi. Concourès, Sébazac et Onet l’Eglise, communautés et paroisses de faible population et de peu de ressources sont réunies sous la dénomination de mairie de Concourès.

En 1903, le siège de la mairie est transféré à Sébazac. La commune devient alors Sébazac-Concourès. Concourès reste cependant une section de commune dont les biens propres sont gérés par une commission syndicale élue par les habitants, au même rythme que l’élection municipale. Il convient de citer aussi, Flars, Mézeilles et Gajac, hameaux constitués autour de fermes. Le village a connu dans les années 70 un développement très important, développement cohérent qui se fait concentriquement autour du bourg centre.

Sébazac-Concourès : un dynamisme démographique

 

Dans les années 60, huit communes se sont regroupées en un district. Ce district est devenu aujourd’hui Rodez Agglomération. Sébazac trouve toute sa place et joue pleinement son rôle dans cette agglomération.

 

Quelques chiffres permettent de mesurer les dimensions de Sébazac-Concourès :
Superficie de la commune : 2709 ha, 900 ha pour l’enclave de Concourès

Population totale 3235 habitants (INSEE janvier 2016) :

  • Concourès : 264
  • Onet l’Eglise : 316
  • Sébazac : 2 553

 

La volonté de la municipalité est de maîtriser le développement de la population en réalisant des lotissements communaux, assurant ainsi la maîtrise du foncier, du prix des terrains, la construction d’habitat social permettant ainsi la mixité sociale.

 

L’inventaire du patrimoine mobilier religieux de Sébazac-Concourès.

 

L’inventaire du patrimoine mobilier religieux de Sébazac-Concourès.
En 2013, la communauté d’agglomération du Grand Rodez a procédé à l’inventaire du patrimoine mobilier des églises du territoire. Ce travail a été effectué dans le cadre de l’inventaire du patrimoine mené depuis 2009 sur le Grand Rodez en collaboration avec la Région Midi-Pyrénées.

Si les églises appartiennent aux communes lorsqu’elles sont antérieures à la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, les objets qu’elles renferment aussi. De la même façon que pour les bâtiments, le clergé en est l’affectataire. L’ensemble des objets liturgiques, des ornements et des meubles que conservent les églises constitue un patrimoine varié et riche d’enseignements tant sur les pratiques religieuses, qui ont régi pendant longtemps une part importante de la vie sociale, que sur les métiers et savoir-faire mis en œuvre ou sur le contexte historique et artistique de leur création. Sur la commune ont donc été étudiés les objets des églises Saint-Barnabé de Sébazac, Saint Cyrice et Sainte Julitte d’Onet-l’Église et Saint-Géraud de Concourès. Ont été inventoriés, décrits, photographiés et datés les ciboires, calices, patènes, encensoirs, candélabres, statues, vêtements liturgiques… L’attention a également été portée sur les vitraux, ceux de l’église de Concourès étant les plus intéressants. Réalisés par l’atelier ruthénois de Laurent Théotine Lachaize en 1876 ils avaient été financés par des familles de Vayssettes qui relevait alors de la paroisse et sont ornés de très belles figures de saints dont saint Géraud. Les cloches sont presque toujours signées par la famille Triadou et elles portent aussi les noms de leurs donateurs. Les églises abritent aussi des monuments aux morts de la première guerre mondiale sous forme de plaques de marbre sur lesquelles sont gravés les noms des habitants de la paroisse morts au front.

Indépendamment de leur vocation cultuelle, tous ces objets et éléments de décor constituent un patrimoine remarquable et précieux parce que le pendant laïc de ces réalisations a été souvent moins bien conservé et surtout n’est pas accessible au public hors des musées. En outre, les œuvres réalisées pour les églises par des peintres, des orfèvres ou des fondeurs, les vêtements ou encore les pièces de mobilier comme les retables donnent souvent à voir le meilleur de la production artistique et artisanale de chaque époque.
Cet inventaire est consultable à la mairie ou auprès du service patrimoine du Grand Rodez au musée Fenaille et sera dans les prochains mois mis en ligne sur Internet sur le portail de la Région Midi-Pyrénées consacré au patrimoine : http://patrimoines.midipyrenees.fr/ .